Plus de trente ans après l’assassinat du Premier ministre suédois Olof Palme, la justice suédoise doit annoncer mercredi si elle met un terme à l’enquête, dans l’impasse malgré les innombrables pistes explorées depuis 1986, ou si elle engage des poursuites.
Selon le tabloïd suédois Aftonbladet, les enquêteurs posséderaient désormais l’arme en question. Les experts et les médias suédois ont laissé entendre ces derniers mois que l’affaire allait probablement être classée car les principaux suspects cités dans les médias ces dernières années sont tous morts.
Pour Krister Petersson, si le principal suspect dans l’affaire est aujourd’hui décédé, cela peut notamment justifier un abandon de l’enquête, car d’après la loi, une personne décédée ne peut pas être inculpée, avait-il expliqué en février.
Homonyme du magistrat en charge du dossier, Christer Pettersson, identifié par la femme d’Olof Palme, avait été déclaré coupable de l’assassinat en juillet 1989 avant d’être relaxé en appel quelques mois plus tard, pour insuffisance de preuves.
Son témoignage avait aussi été fragilisé par les conditions, entachées d’irrégularités, dans lesquelles il avait été recueilli. Il est mort en 2004.
Parmi les spéculations circulait aussi le nom de Stig Engström, également connu comme « l’homme de Skandia » et régulièrement apparu dans les médias. C’était un opposant aux idées de gauche d’Olof Palme.