Aucune trace du coronavirus n’a été détectée dans des échantillons d’eau de mer ou les coquillages prélevés, selon Soizick Le Guyader virologue, qui dirige aussi le laboratoire Nantais à l’Institut français de recherche pour l’exploitation de la mer.
l’Institut français de recherche pour l’exploitation de la mer, a réalisé des analyses sur des coquillages (huîtres et moules) prélevés sur plusieurs sites en Normandie, en Bretagne, sur la côte atlantique et en mer Méditerranée.
Les premiers résultats, dévoilés le 18 mai dernier, se sont révélés négatifs. « Aucune trace du coronavirus (…) n’a été détectée dans les échantillons d’eau de mer et de mollusques analysés », a fait savoir l’Institut qui précise que certains de ces prélèvements avaient été potentiellement souillés par des rejets de stations d’épuration. Pour autant, les résultats se sont donc avérés négatifs.
#Actu 📰 | Le #SARSCoV2 🦠 est-il présent dans le milieu marin et les coquillages du littoral français ? L’Ifremer présente ses premiers résultats. #COVID19https://t.co/crixwYPZvA
— Ifremer (@Ifremer_fr) May 18, 2020
D’après Soizick Le Guyader, chercheuse à l’Institut français de recherche pour l’exploitation de la mer de Nantes, « le SARS-CoV-2 reste très peu rejeté dans les selles. Un faible pourcentage de la population a été contaminé. Les eaux usées sont traitées et même si elles arrivent souillées jusqu’à la mer, elles sont ensuite fortement diluées. » a-t-elle expliqué sur France Info.
Attention toutefois car ces prélèvements ont été analysés pendant le confinement de la population française. Ils devront donc être surveillés dans les prochains jours.
Comme le rappelle une autre étude, cette fois-ci dévoilée par le conseil supérieur de la recherche scientifique espagnol, “la principale voie de transmission du SRAS-CoV-2 dans les plages, les rivières, les lacs et les piscines passe par sécrétions respiratoires générées par la toux, les éternuements et le contact de personne à personne”.