Le chef de l’État estime, dans une interview au Dauphiné Libéré, que « l’État a pris ses responsabilités » quant à la protection de la jeune fille menacée après une vidéo dans laquelle elle critique violemment l’islam.
Selon le président, les enfants doivent « être mieux protégés » contre les « nouvelles formes de haine et de harcèlement en ligne ».
« Je sépare cet impératif de la question sur la critique des religions. La loi est claire : nous avons droit au blasphème, à critiquer, à caricaturer les religions », a souligné Emmanuel Macron. « L’ordre républicain n’est pas l’ordre moral » , a-t-il insisté, avant de préciser : « Ce qui est interdit, c’est l’appel à la haine, l’atteinte à la dignité » .
Emmanuel Macron avait déjà évoqué « la liberté de blasphème » lors d’un déplacement au festival de BD d’Angoulême, le 30 janvier : « Dans notre pays la liberté d’expression est protégée, dans ce pays et il y en a peu dans le monde, la liberté de blasphème est protégée, de critiquer les dirigeants, de les railler et ça c’est un trésor ».