Plus de 1.400 migrants ont été évacués du campement parisien de la Porte d’Aubervilliers ce mardi matin, deux mois après le démantèlement d’un site voisin, répondant à la promesse du gouvernement de vider le nord-est parisien de ces camps insalubres.
Encadrés par un important dispositif policier, des migrants qui avaient planté des tentes ou monté des baraquements de fortune au bord du périphérique s’acheminaient vers des bus à destination de gymnases ou de centres d’accueil franciliens, dans une opération conjointe de la préfecture de police de Paris et de la préfecture de la région Ile-de-France.
Le préfet de Police de Paris, présent lors de l’opération, a affirmé qu’il évacuerait « systématiquement » tout campement.
« Je crois que les Parisiennes et Parisiens attendent que les choses changent. Ces opérations sont parfaitement conformes aux principes d’humanité et de fermeté. Il faut que la vie des habitants qui habitent autour de ces portes change véritablement, que l’on ne répète pas à l’infini ce jeu consistant à évacuer et à voir des réinstallations. Je procéderai systématiquement de cette façon-là », a déclaré le préfet de Police de Paris Didier Lallement.
Le préfet a par ailleurs indiqué qu’une « surveillance policière » serait établie sur place pour éviter des réinstallation.