L’ancien magnat de l’automobile qui réfute avoir démissionné de Renault a décidé de saisir les prud’hommes en référé pour réclamer ses droits à la retraite.
« Je réclame mes droits à la retraite ainsi qu’à tous les droits qui me sont acquis. J’ai d’abord voulu que cela se règle de façon amiable. Chacun connaît les conditions dans lesquelles j’ai dû quitter Renault : j’étais emprisonné ! Mais, que je sache, il existe un droit en France, il existe une justice. La façon dont tout cela s’est déroulé à ce moment-là sera connue. »
Dans une lettre au conseil d’administration de la firme au losange, le 23 janvier 2019, Carlos Ghosn avait fait savoir sa « décision de mettre un terme à [ses] mandats ». Son départ avait été constaté par le conseil le lendemain, qui avait ensuite réduit au minimum sa rémunération au titre de 2018 et annulé ses actions de performance.