Après plus d’un an de combat avec l’État, les départements ont gagné. La loi sur les mobilités a été promulguée jeudi 26 décembre. Elle permettra à une partie des routes secondaires à double sens sans séparateur central de repasser à 90 km/h.
Certains départements ont décidé de faire marche arrière. C’est le cas dans l’Hérault, où les élus envisagent de demander le rétablissement des 90 km/h sur certains tronçons. Pour cela, ils doivent d’abord prouver à l’État qu’il n’y aura pas de risque supplémentaire pour les usagers de la route, chiffres à l’appui. « Entre le 1er juillet 2018 et le 30 juin 2019, on a eu 14 morts. Alors que dans l’année qui précédait, on en a eu 11, soit 3 de moins.
Ce qui veut dire que le passage à 80 n’a pas été probant », explique Dominique Jaumard, directeur du service des routes du Conseil départemental de l’Hérault.