Avec ce dispositif – s’il est définitivement adopté par le Parlement – des objectifs successifs de réduction, de réutilisation ou de recyclage des emballages plastique à usage unique seraient fixés tous les cinq ans.
L’Assemblée nationale a voté lundi soir pour un « objectif de fin de mise sur le marché des emballages plastiques à usage unique d’ici à 2040 », l’opposition de droite critiquant une simple « incantation ». Porté par des députés LREM, cet amendement au projet de loi antigaspillage, examiné en première lecture, concerne « tous les emballages alimentaires, les flacons, bouteilles, ce qui est partout dans nos placards pour l’usage domestique et industriel », a souligné la Marcheuse Laurence Maillart-Méhaignerie.
🚫🙅 L'interdiction des plastiques à usage unique d'ici 2040 vient d'être votée par l'@AssembleeNat : c'est un signal très fort et concret que la France envoie ce soir à ses partenaires européens et au reste du monde ! #UnePremière #DirectAN pic.twitter.com/F3lwukH837
— Brune Poirson (@brunepoirson) December 9, 2019
A droite, Annie Genevard (LR) y a surtout entendu de « l’incantation » et a demandé au gouvernement pourquoi soutenir, dans ces conditions, un dispositif de consigne pour recyclage des bouteilles en plastique, s’il souhaite supprimer ce type d’emballages dans vingt ans. Sur Twitter, le député européen David Cormand a ironisé sur « un signal très fort et très concret », estimant que cette décision envoyait le message suivant aux industriels : « Vous pouvez continuez comme avant à produire et utiliser du plastique pendant une génération. »