Les treize soldats sont décédés dans un accident impliquant deux hélicoptères pendant une opération dans le cadre de la force Barkhane.
Vers 19 heures lundi, deux appareils (un Tigre et un Cougar) qui opéraient dans la région du Liptako, aux confins du Mali, du Niger et du Burkina Faso, se sont vraisemblablement percutés. Les soldats – relevant de plusieurs unités, et parmi lesquels figuraient des groupements commandos parachutistes et des troupes de montagne – étaient mobilisés dans une opération que l’état-major qualifie d’« opportunité » contre un groupe armé djihadiste, après un renseignement.
Emmanuel Macron a salué « avec le plus grand respect la mémoire de ces militaires de l’armée de terre, six officiers, six sous-officiers, et un caporal-chef, tombés en opération et morts pour la France dans le dur combat contre le terrorisme au Sahel », a indiqué la présidence dans un communiqué. Le président « s’incline devant la douleur de leurs familles et de leurs proches et leur adresse ses plus sincères condoléances, en les assurant de l’indéfectible solidarité de la Nation », précise l’Elysée.
Le chef de l’Etat « exprime son soutien le plus total à leurs camarades de l’armée de terre et des armées françaises. Il tient à saluer le courage des militaires français engagés au Sahel et leur détermination à poursuivre leur mission. Il les assure de son entière confiance », conclut le texte.