Plus deux millions d’euros. C’est la hausse de la dotation accordée à l’Élysée, votée mardi soir par l’Assemblée nationale.
Cette hausse s’explique notamment par un périmètre budgétaire élargi, avec l’intégration des dépenses des gendarmes et policiers affectés à la sécurité de la présidence. Jusqu’à présent, celles-ci étaient rattachées au budget du ministère de l’Intérieur, a indiqué la majorité. « Un certain nombre de dépenses sont liées à des investissements en termes de télécommunication, de sécurité et de numérique », a précisé le ministre chargé des Relations avec le Parlement, Marc Fesneau.
A périmètre constant, la hausse du budget est de 628 000 euros, d’après la rapporteure Patricia Lemoine (UDI-Agir). Parmi les crédits qui augmentent, ceux des déplacements présidentiels prévus en 2020 (+4%), avec les sommets du G7 aux Etats-Unis en juin, du G20 en Arabie saoudite en novembre et un déplacement en Polynésie française. L’immobilisation de l’avion présidentiel pendant trois mois pour maintenance pourrait également générer des coûts supplémentaires.