Le magazine « 60 Millions de consommateurs » publie ce mardi une enquête sur les médicaments sans ordonnance réalisée par deux professionnels du secteur. Et affirme que près de la moitié des produits étudiés sont « à proscrire » car ils présenteraient un mauvais rapport bénéfice/risque.
Près d’un médicament sur deux (45 %) est à proscrire ! Leur rapport bénéfice/risque est défavorable en automédication.
Actifed Rhume, Dolirhume, Nurofen Rhume et RhinAdvil dans le viseur
Parmi les références qui caracolent en tête des médicaments les plus vendus contre le rhume, on retrouve l’Actifed Rhume Jour & Nuit que le magazine qualifie de « séduisant mais dangereux » à cause des « risques trop nombreux » que représentent ses substances actives. Dans la même famille, Actifed Rhume présente, lui, un « cocktail à bannir vu ses risques ». Le Dolirhume paracétamol et pseudoéphédrine est logé à la même enseigne, à cause de la présence conjointe du paracétamol et d’un vasoconstricteur qui peuvent avoir des effets indésirables graves.
Le Nurofen rhume qui allie de l’ibuprofène et de la pseudoéphédrine est quant à lui « un non-sens pour traiter un nez qui coule » selon les deux experts qui signent cette étude. Le rapport bénéfice/risque est « largement défavorable ». Le RhinAdvil Rhume ne devrait être, quant à lui, que « formellement déconseillé pour un simple rhume » à cause de sa liste à rallonge de contre-indications et d’effets indésirables.
Enfin, l’Humexlib Paracétamol Chlorphénamine est aussi pointé du doigt. « Mieux vaut s’en passer », selon le magazine qui dénonce la présence d’un antihistaminique qui présente de nombreux désagréments.
Le magazine conseille pour tous les médicaments vendus sans ordonnance de bien lire la notice pour éviter les compositions avec plus d’un composé actif Il est aussi recommandé d’éviter ou de « limiter fortement les boissons alcoolisées » lorsque l’on prend ces médicaments où l’alcool entre souvent dans la composition.