Au procès des accusatrices de Denis Baupin, Cécile Duflot, en pleurs, accuse l’ex-député d’agression sexuelle.
Après une journée de travail, elle regagne sa chambre d’hôtel « très fatiguée » – sa dernière fille a à peine deux mois. « Je tire mon lait, parce que je ne veux pas arrêter d’allaiter ma fille, quand je reçois un SMS de Denis Baupin qui me demande mon numéro de chambre parce qu’il a un truc à me dire ». « Sans lâcher mon tire-lait, je lui réponds. Dix secondes plus tard, il est à ma porte. J’ai tout de suite vu son regard », dit-elle, expliquant la « panique qui s’empare » d’elle.
« Je savais que tu en avais autant envie que moi », lui dit-il, rapporte Cécile Dufflot. « Il a posé la main sur mon cou », poursuit encore l’ancienne ministre de l’Écologie dans son récit. « Je lui ai dit ‘Ça va pas, arrête !’. Il essaie de mettre son pied pour coincer la porte, je lui ai donné un coup de pied au tibia (…) j’ai claqué la porte », relate-t-elle.