Un détenu s’est évadé lundi devant le Palais de justice de Tarascon après l’attaque de son escorte par un commando « lourdement armé » qui a tiré plusieurs coups de feu sans faire de blessés.
Vers 8 h 30, à l’arrivée de la camionnette du PREJ de Béziers – ces surveillants pénitentiaires chargés des extractions – un commando armé de deux ou trois hommes attendait le convoi.
« En arrivant au tribunal, nous sommes obligés de sonner pour se faire ouvrir et là trois individus équipés de Kalachnikov leur sont tombés dessus », raconte Nicolas Burtz, du syndicat Fo-Penitentiaire. Selon la vidéosurveillance, au moins deux malfaiteurs étaient effectivement là, armés d’un fusil d’assaut et d’un pistolet de type 9 mm.
Des coups de feu ont alors été tirés et onze traces de balle ont été retrouvées, sans que personne ne soit touché. Mais des impacts ont été localisés sur les pneus, la carrosserie et même sur le pare-brise du véhicule de l’administration pénitentiaire.
Une agent pénitentiaire, qui a refusé de lâcher le prisonnier dans la fourgonnette, a été frappée au visage d’un coup de crosse. Âgée d’une cinquantaine d’années, elle a été hospitalisée. Un second a été blessé à la main.