Dans plus d’un cas sur trois, les ruptures d’approvisionnement concernent des vaccins. C’est ce que révèle notamment un sondage rendu public jeudi par France Assos Santé.
Un phénomène « récurrent et massif », alerte une association. Près d’un Français sur quatre a déjà été confronté à une pénurie de médicaments, y compris en chimiothérapie, ou de vaccins, a annoncé France Assos Santé, dans un sondage rendu public ce jeudi. Une rupture d’approvisionnement touche encore plus ceux atteints de maladies chroniques.
Dans plus d’un cas sur trois (36 %), la pénurie concerne des vaccins. « Au-delà du risque évident pour la santé individuelle des personnes, ces pénuries de vaccins constituent une menace potentielle pour la santé publique », a alerté Alain Michel Ceretti, président de France Assos Santé.
Les personnes atteintes de maladie longue particulièrement touchées
Près de 56 % des Français interrogés attribuent la pénurie aux industriels du médicament, qui privilégieraient la production de certains médicaments ou vaccins au détriment d’autres. Les pouvoirs publics (13 %) et les grossistes répartiteurs (14 %) sont aussi mis en cause. L’enquête, réalisée fin 2018, confirme les « inquiétudes » de cette union nationale regroupant plus de 80 associations agréées de patients usagers du système de santé.