L’ancien patron de Nissan aurait utilisé les fonds de l’entreprise pour rembourser un homme d’affaires saoudien qui l’aurait précédemment aidé à sortir de difficultés financières. Il aurait procédé à quatre paiements à hauteur de 14,7 millions de dollars.
Le parquet croit savoir que vers octobre 2008, Ghosn était aux prises avec des pertes sur le papier de 1,85 milliard de yens (14,5 millions d’euros) liées à un contrat de swap passé avec une banque qu’il ne nomme pas.
Un particulier avait permis le montage d’une lettre de crédit au bénéfice de Ghosn et une société gérée par ce particulier avait reçu par la suite 14,7 millions de dollars d’argent provenant de Nissan en quatre paiements échelonnés de 2009 à 2012, lit-on dans le communiqué du parquet, ajoutant que ces paiements avaient été faits au bénéfice de Ghosn et de ce particulier. « Ce faisant,(Ghosn) a agi de telle façon qu’il y a eu abus de confiance et il a infligé un préjudice à Nissan », écrit le parquet.