Une enquête nationale a été lancée pour faire la lumière sur les cas révélés ces dernières semaines de bébés nés dans trois départements français avec des malformations aux membres supérieurs.
«C’est possiblement une piste environnementale», peut-être lié à ce que les femmes «ont mangé» lorsqu’elles étaient enceintes, «peut-être ce qu’elles ont respiré». «Je veux savoir, je pense que toute la France veut savoir», a commenté la ministre hier matin sur les ondes nationales. Déjà, François Bourdillon, directeur général de l’agence Santé publique France, avait annoncé qu’une enquête sur toute la France était «est en cours», précisant que les premiers résultats seraient attendus sous trois mois. «Rien ne vous est caché».
Selon certains élus écologistes, des pesticides pourraient être à l’origine de ces malformations. Mais pour l’instant aucune étude scientifique ne vient étayer cette affirmation.
L’Anses (l’Agence de sécurité sanitaire, NDLR) et Santé publique France ont été chargés «d’explorer» les cas identifiés dans l’Ain, «de retourner voir les mères, les familles, essayer de comprendre quel point commun il peut y avoir entre ces familles», a expliqué Agnès Buzyn, la ministre de la Santé.