À quelques heures des élections américaines, la situation se complique dans les États clés, ou « swing states », qui pourraient décider du résultat final. Un récent sondage du New York Times révèle que Kamala Harris, vice-présidente sortante, pourrait bien être la prochaine présidente des États-Unis, après avoir pris l’avantage dans quatre des sept États cruciaux. Bien que la tendance semble pencher en sa faveur, l’incertitude demeure, avec près de 10% des électeurs encore indécis.
Les swing states, souvent qualifiés d’États violets, jouent un rôle essentiel dans les élections américaines, car leur soutien peut faire basculer la victoire d’un candidat à l’autre. Le sondage indique que Harris serait en tête au Nevada (49% contre 46% pour Donald Trump), un avantage potentiellement lié à la position des électeurs sur la question de l’avortement, qui est fortement soutenue dans cet État.
En Caroline du Nord, Harris aurait également une légère avance, tandis qu’en Pennsylvanie, les deux candidats sont au coude à coude à 48%. Dans l’Arizona, Trump maintient pour l’instant un petit avantage, mais l’élection pourrait encore évoluer, avec une partie significative des électeurs ayant déjà voté.
Les résultats sont également serrés dans le Wisconsin, où Harris mène avec 49%, et dans le Michigan, où les deux candidats sont à égalité à 47%. La Géorgie, un autre État pivot, montre une légère avance pour Harris, soulignant que le scrutin reste très ouvert et pourrait basculer dans n’importe quelle direction d’ici la fermeture des bureaux de vote.
Alors que le climat politique est tendu et que les enjeux sont cruciaux, ces résultats montrent que la course à la présidence pourrait encore connaître des retournements de situation jusqu’à la dernière minute.