Jours de carence, indemnisation: le gouvernement s'attaque aux arrêts-maladies des fonctionnaires
Jours de carence, indemnisation: le gouvernement s'attaque aux arrêts-maladies des fonctionnaires

Pour remédier à l’absentéisme croissant des fonctionnaires, le gouvernement français prévoit d’ajuster les conditions d’arrêts-maladies afin de les aligner sur celles du secteur privé. Les ministres du Budget et de la Fonction publique, Laurent Saint-Martin et Guillaume Kasbarian, proposent d’augmenter le délai de carence de un à trois jours et de réduire l’indemnisation des arrêts-maladies à 90 % de la rémunération, au lieu de 100 %. Ces ajustements pourraient générer jusqu’à 1,2 milliard d’euros d’économies pour l’État.

Il est important de noter que ces modifications ne concerneront que les arrêts-maladies ordinaires de courte durée, laissant de côté les maladies graves, la grossesse, l’invalidité et les accidents de travail. Le gouvernement fait valoir que ces changements mettront les fonctionnaires sur un pied d’égalité avec les salariés du secteur privé.

Actuellement, l’absentéisme dans la fonction publique a explosé de 80 % en dix ans, entraînant des pertes équivalentes à 350 000 emplois à temps plein et coûtant 15 milliards d’euros par an. Bien que des abus puissent exister, d’autres facteurs comme les conditions de travail et la bureaucratie doivent également être pris en compte. Pour réellement réduire l’absentéisme, il est essentiel d’améliorer l’environnement de travail des fonctionnaires tout en appliquant ces nouvelles règles.

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