Comme chaque année, le passage à l’heure d’hiver se fera à la fin du mois d’octobre, dans la nuit du samedi 26 au dimanche 27. À 3 heures du matin, il sera alors 2 heures, offrant une heure de sommeil supplémentaire pour certains. Cette pratique, instaurée en 1916 pour économiser l’énergie, notamment le charbon pendant la Grande Guerre, est devenue une habitude biannuelle. Au départ, elle visait à mieux utiliser la lumière naturelle pour réduire la consommation énergétique. Cependant, les études récentes montrent que les économies d’énergie réalisées sont désormais très faibles, voire inexistantes.
En 2019, le Parlement Européen avait envisagé de supprimer le changement d’heure, laissant chaque État membre choisir son fuseau horaire permanent. Mais la crise de la Covid-19 a mis cette réforme en suspens, et la question n’est plus à l’ordre du jour. Malgré cela, un sondage réalisé par la Commission des Affaires Européennes cette même année révélait que la majorité des Français soutenaient l’idée de mettre fin à cette pratique.
Le changement d’heure a aussi des conséquences sur la santé, notamment sur les rythmes circadiens et le sommeil. De nombreuses études ont démontré que cette modification biannuelle pouvait entraîner des troubles du sommeil, une hausse des accidents cardiovasculaires, et une diminution des performances cognitives dans les jours suivant la transition. De plus, des recherches récentes montrent une augmentation des accidents de travail et de la route lors de cette période.
Malgré les débats et les controverses autour de son utilité réelle, le passage à l’heure d’hiver reste une tradition en France et dans plusieurs pays européens. Pour mieux s’adapter à ce changement, il est recommandé de préparer son horloge interne en ajustant progressivement son rythme de sommeil et en s’exposant à la lumière naturelle le matin.
