La météo chaude et sèche de cet été a dégradé le rendement des pommes de terre de consommation, faisant reculer la production de 12,2 % par rapport à 2021.
« Le rendement national en pommes de terre de conservation est au plus bas depuis plus de 25 ans », confirme l’UNPT (Union nationale des producteurs de pommes de terre) dans un communiqué paru le 22 décembre 2022.
La zone la plus touchée est le territoire de l’ancienne région Rhône-Alpes, qui voit son volume de production diminuer de 32,1 % en un an, et a le rendement moyen le plus bas, à 22,9 tonnes par hectare.
Le rendement national en pommes de terre🥔de conservation au plus bas depuis + 25 ans. Une campagne inédite pour la filière 🇫🇷 face au choc climatique de l'été. Retrouvez notre CP @UNPT_FRANCE & @_CNIPT ⬇️⬇️ @FranceAgricole @MFesneau @afja1 @ChLambert_FNSEA pic.twitter.com/1iQ4tJseZl
— UNPT 🥔 (@UNPT_FRANCE) December 22, 2022
En août dernier, au cœur de l’épisode de canicule et de sécheresse exceptionnel qui a frappé la France et une partie de l’Europe, l’Union nationale des producteurs de pomme de terre avait déjà prévu que cette année serait celle de « la plus mauvaise récolte enregistrée depuis 2000 », et chiffrait à « plus de 200 millions d’euros » les pertes pour les producteurs.
Face à l'explosion des coûts de stockage des récoltes, @UNPT_FRANCE, @FNPFruits, @LegumesdeFrance & @fnpppt demandent au Gouvernement de bénéficier du bouclier tarifaire sur l'électricité. La pérennité de nos filières pommes de terre, fruits et légumes en dépend ! https://t.co/2cRTlDs52c
— Loïc Le Meur (@LEMEURLoic) October 6, 2022
Loïc Le Meur, le responsable technique et économique à l’UNPT tempère : contrairement à ce qui s’est passé en 1976, la pomme de terre ne rejoint pas encore la longue liste des pénuries. Pour l’année prochaine, l’avenir est incertain : les champs de patate sont gourmands en précipitations, rendues aléatoires par le réchauffement climatique et les questions d’irrigation sont de plus en plus polémiques.