La France compte actuellement sept cas « avérés » de variole du singe, a indiqué mercredi la nouvelle ministre de la Santé Brigitte Bourguignon, précisant que le pays disposait des stocks nécessaires pour vacciner les cas contact comme le recommandent les autorités sanitaires.
Cette maladie originaire d’Afrique est rare. Elle peut être transmise par contact direct avec les lésions cutanées ou les muqueuses d’une personne malade. Les gouttelettes ou le contact avec l’environnement de l’individu contaminé (literie, vêtements…) peut aussi favoriser la transmission.
Mais qu’est-ce que la variole du singe ? Aussi appelée « Monkeypox », la maladie semble impressionnante, mais plutôt bénigne, puisqu’elle se soigne normalement d’elle-même. Moins dangereuse que la variole humaine, elle peut tout de même causer des symptômes similaires : fièvre, mal de tête, douleurs musculaires, mal de dos, ganglions lymphatiques enflés, frissons et fatigue. Et l’on reconnait plus particulièrement la variole aux éruptions cutanées qui surviennent, principalement sur le visage, la paume des mains, mais aussi sur les parties génitales.