L’Italien David Sassoli, qui occupait le poste, est mort le 11 janvier, alors que son mandat devait prendre fin cette semaine. La tête du Parlement européen pourrait revenir à cette eurodéputée maltaise, connue pour ses positions anti-IVG. Malgré ses positions contestées, les sociaux-démocrates et les libéraux ont appelé à voter pour elle.
Elle sera opposée à trois autres candidats : l’Espagnole Sira Rego (gauche radicale), le Polonais Kosma Zlotowski (ECR, eurosceptiques) et la Suédoise Alice Bah Kuhnke (les Verts).
Députée européenne depuis 2013 et vice-présidente du Parlement depuis 2020, Roberta Metsola, 43 ans, avait récemment gagné en visibilité en assurant l’intérim de David Sassoli, éloigné de l’hémicycle par la maladie pendant plusieurs semaines.
It is high time that, after 20 years, a woman becomes again European Parliament President. @RobertaMetsola has shown her leadership on many occasions. She is a perfect candidate for this post.#Metsola4EU #Believe pic.twitter.com/SvIreGE9im
— EPP Group (@EPPGroup) January 15, 2022
Mais elle s’est aussi attirée les critiques de certains de ses collègues : en cause, ses convictions anti-avortement, une opinion très largement répandue à Malte, dernier pays de l’UE où l’IVG reste complètement illégale. Consciente des réserves qu’elle a suscitées sur cette question, elle a assuré qu’en cas d’élection, son « devoir sera de représenter la position du Parlement », y compris sur les droits sexuels et reproductifs.
En cas de victoire, Roberta Metsola deviendrait également la plus jeune présidente de l’institution.
