Celui qu’on appelle « le logeur de Daesh » a accordé une interview à Libération lors duquel il a émis l’idée de publier une biographie.
L’homme de 31 ans vit cloîtré dans une chambre d’hôtel de 6 mètres carrés. En attendant son procès en appel, il peine visiblement à goûter à sa liberté retrouvée : obsédé par son dossier, il continue à clamer son innocence. « Je suis pas un ‘terro’ je vous dis », s’énerve-t-il. « Je vous le jure sur mon fils que je ne savais pas qui était Abaaoud ! »
« Ma vie est foutue… J’aurais foutu ma vie en l’air pour 150 balles ? Franchement… C’est ce que je me faisais en dix minutes en vendant de la coke et du crack. Wallah, je suis pas un putain de terro ! »
« Tout le monde veut me shooter (…) La semaine dernière, j’étais dans une cité de Nanterre en début de soirée », raconte-t-il. « La rumeur a couru que j’étais là. Vingt minutes plus tard, il y avait dix bagnoles de gens voulant me checker ».