La marine française a patrouillé en mer de Chine méridionale
La marine française a patrouillé en mer de Chine méridionale

Deux bâtiments de la marine française ont récemment croisé en mer de Chine méridionale, a annoncé lundi 8 février la ministre des Armées Florence Parly, des manœuvres notables dans ces eaux revendiquées par la Chine, sources de multiples tensions. Ces deux bâtiments étaient le sous-marin nucléaire d’attaque (SNA) Émeraude et le bâtiment de soutien Seine.

« Cette patrouille hors normes vient d’achever un passage en mer de Chine méridionale. Une preuve éclatante de la capacité de notre marine nationale à se déployer loin et longtemps en lien avec nos partenaires stratégiques australiens, américains ou japonais », a tweeté Florence Parly.

Cette zone de mer de Chine méridionale, hautement stratégique pour les flux commerciaux maritimes, est l’objet de multiples tensions. La Chine, dont la puissance maritime militaire est en pleine expansion, y revendique une souveraineté tandis que d’autres puissances, États-Unis en tête, y proclame la liberté de navigation, faisant de cette zone une potentielle source de conflit entre les deux grands rivaux systémiques mondiaux.

« Enrichir notre connaissance de cette zone »

La France, alliée des États-Unis, notamment au sein de l’Otan, et qui possède d’importantes zones économiques exclusives dans le Pacifique du fait de ses terres d’outre-mer, considère depuis plusieurs années que la zone indo-pacifique et la défense de la liberté de navigation sont des priorités. « Pourquoi une telle mission ? Pour enrichir notre connaissance de cette zone et affirmer que le droit international est la seule règle qui vaille, quelle que soit la mer où nous naviguons », a développé la ministre.

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