Une centaine d’étudiants se sont rassemblés, ce mercredi 20 janvier 2021, devant le fameux phénix de l’Université de Caen pour alerter quant au mal-être de certains de leurs camarades, dont les conditions de vie et d’apprentissage se sont dégradées avec la crise sanitaire, et demander le retour progressif des cours en présentiel.
«Marre d’être oubliés, sous-estimés, mis de côté», ont-ils écrit sur leurs panneaux ou encore «Nous ne serons pas une génération sacrifiée». Ils étaient quelques centaines d’étudiants, cernés par de nombreux journalistes, ce mercredi après-midi 20 janvier à défiler dans le quartier latin, à Paris, pour clamer leur désespoir face aux universités fermées. Une mobilisation modeste qui s’explique par la crise sanitaire, selon Mélanie Luce, présidente de l’Unef, l’un des syndicats étudiants à l’initiative de ce rassemblement qui avait devant le Crous de Port-Royal: «Les universités sont soit fermées, soit encore en examens.
Et le mouvement n’a été lancé que très récemment. Vu le contexte, ce n’est pas si mal». Si les quelques militants Unef ou jeunes communistes brandissaient des panneaux réclamant un «revenu étudiant» ou de «l’argent pour les universités», le gros des troupes rassemblées était avant tout venus pour «qu’on n’oublie pas les étudiants».