Si l’exposition au soleil est la meilleure source de vitamine D, certains aliments peuvent aider à combler les besoins quotidiens.
Une étude a démontré qu’une carence en vitamine D pouvait entraîner un plus grand risque de contracter la COVID-19. De plus, d’autres recherchent ont démontré l’efficacité de la vitamine D pour contrer les symptômes aggravants du virus.
En mai dernier, l’Académie nationale de médecine mettait en avant les bienfaits de la vitamine D “dans la régulation et la suppression de la réponse inflammatoire cytokinique à l’origine du syndrome de détresse respiratoire aigu qui caractérise les formes sévères et souvent létales de Covid-19”. Cette “tempête de cytokines” qui se joue dans notre corps est le résultat d’une insuffisance du système immunitaire. Lorsque celui-ci est débordé, il produit une hyperinflammation qui empêche très fortement le malade à respirer correctement. Dans ce cas présent, la vitamine D viendrait en soutien des globules blancs pour limiter cette fameuse tempête.
Dans cette étude, les chercheurs espagnols ont analysé les niveaux de vitamine D de 216 patients atteints par le coronavirus et admis à l’hôpital de Santander entre le 10 et le 31 mars 2020. Leurs niveaux de vitamines D ont été comparés à ceux de 197 autres patients (groupe-test) répartis partout dans le pays. Sur les 216 personnes hospitalisées, 19 avaient reçu des compléments enrichis en vitamine D plus de trois mois avant leur admission à l’hôpital.
De meilleurs résultats grâce à la vitamine D
Sur tous les patients hospitalisés pour des cas de Covid-19, 82% d’entre eux présentaient un déficit de vitamine D, quand ce taux n’excédait pas 47% pour le groupe contrôle. De plus, le déficit en vitamine D était beaucoup plus marqué chez les hommes que chez les femmes. Chez les personnes qui avaient reçu des compléments en vitamines D, les résultats étaient plus favorables, et leurs admissions en soins intensifs étaient beaucoup moins nombreuses.
“Beaucoup de facteurs peuvent expliquer pourquoi les hommes atteints de la Covid-19 ont des taux de vitamines D plus faibles que ceux des femmes, indique Jose Hernandez, co-auteur de l’étude et docteur en neurophysiologie à l’université de Cantabrie, situé à Santander. Cela peut se jouer notamment dans les habitudes de vie, le régime alimentaire ou d’autres comorbidités.”