Après avoir été pointé du doigt pour sa proximité avec Matzneff, l’adjoint d’Anne Hidalgo avait démissionné. Ce dimanche, le « New York Times » publie le témoignage d’Aniss Hmaïd, qui raconte avoir été abusé sexuellement par l’édile à une vingtaine de reprises. Christophe Girard dément fermement.
« Christophe Girard conteste ces dénonciations et ces faits avec la plus grande fermeté », a commenté dans un communiqué son avocate Delphine Meillet, affirmant qu’elle engagera des poursuites pour « dénonciation calomnieuse » contre cet article.
« Présomption de culpabilité »
« Les faits dénoncés étant prescrits, la parole de l’accusateur, contre la parole de l’accusé, est laissée à l’appréciation du tribunal de l’opinion, où trop souvent une présomption de culpabilité en matière d’infractions sexuelles a pris le pas sur la présomption d’innocence », a ajouté l’avocate.
Selon Aniss Hmaïd, Christophe Girard a abusé sexuellement de lui et l’a contraint à des rapports sexuels une vingtaine de fois au cours des années suivantes, ajoute le quotidien. En échange, poursuit l’article, Aniss Hmaïd assure que l’ancien élu l’employait parfois comme domestique dans sa résidence d’été dans le sud de la France et « lui obtenait des emplois temporaires au sein de la maison Yves Saint Laurent » dont il était l’un des principaux dirigeants avant d’entrer en politique.